2 - Africa’s Quest for Long-Term Development: Does NEPAD Provide the Necessary Policy Framework?

Auteurs

  • John Akokpari

DOI :

https://doi.org/10.4314/ajia.v11i1.57259

Mots-clés :

Afrique, Développement, NEPAD, Cadre politique

Résumé

Le caractère évasif dont le développement fait l’objet en Afrique est quelque chose de familier. Bon nombre de stratégies de développement ambitieuses mises en oeuvre depuis les années 1970 n’ont donné que très peu d’espoir de juguler le malaise développemental dans lequel l’Afrique se trouve. L’élaboration, en 2001, du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) ainsi que son adoption par l’Union africaine (UA) en tant que schéma directeur continental pour le développement avaient permis d’être optimiste. Cet optimisme était dû, d’une part, à la volonté des
gouvernements africains d’adopter délibérément ce que les partenaires au développement du continent – le G8 – considéraient comme étant des ‘politiques crédibles’ pour ressusciter les économies africaines qui périclitent. D’autre part, cet optimisme découlait de la promesse d’assistance sous la forme d’un ODA et FDI accrus, d’une élimination de la dette, et d’accès aux marchés occidentaux. Les experts en développement s’accordent de plus en plus sur le fait que la création d’opportunités de cette nature pourrait aider à lever bon nombre des contraintes structurelles qui existent en Afrique et, par ricochet, servir de catalyseur pour le développement durable. Même si l’accent que le NEPAD met sur la promotion de la paix, de la sécurité, de la démocratie et de la bonne gouvernance est digne d’éloges, d’aucuns soutiennent que sa tendance à poursuivre les objectifs de développement seulement à l’aide de moyens relevant du néo-libéralisme pose problème dans un continent qui se débat encore avec les désillusions causées par les programmes d’ajustement structurel (PAS) basés sur le marché. L’article plaide pour l’adoption de plans d’intégration régionale viables
qui consolideraient les industries africaines assez précaires, permettraient de diversifier les économies principalement caractérisées par les activités du secteur primaire, favoriseraient l’autosuffisance et minimiseraient la dépendance à des agents extérieurs. D’aucuns croient que c’est la meilleure façon d’assurer un développement durable à l’Afrique

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Publiée

2008-05-09